Circulation autour de Bordeaux: Gilles Savary s'étonne du silence d'Alain Juppé


Pour le vice-président du conseil général de la Gironde le maire de Bordeaux, l'UMP, et le gouvernement, manifestent "un encéphalogramme plat" sur la question de la rocade et du grand contournement routier de la métropole aquitaine


L'urgence peut attendre... (Ph et montage Paysud)
L'urgence peut attendre... (Ph et montage Paysud)
On fourmille d'idées du côté des AOT (Autorités Organisatrices de Transports), et un certain nombre d'initiatives qui visent à favoriser "l'intermodalité "des modes de transport, et donc la vie quotidienne des voyageurs, essentiellement pour ce qui est de leur trajet-travail quotidien, sont amorcées. Mais il ne faudra pas compter là-dessus pour faire sauter du jour au lendemain les bouchons réguliers et quotidiens qui sont une vraie plaie pour les actifs et les visiteurs de la région bordelaise. Le tram de Bordeaux en rejetant les voitures vers l'extérieur, l'absence de grand contournement routier, contribuent à charger tous les jours un peu plus la pauvre rocade. On considère toutefois, en particulier du côté du conseil général de la Gironde, que toutes les mesures inspirées de l"écologie et du développement durable, ne résoudront jamais totalement le problème . Mais on n'accomplit pas pour autant un retournement à 360 degrés. C'est l'un des aspects que l'on peut retenir de cette conférence des AOT qui se déroulait à Bordeaux, à l'Hôtel de Région. Gilles Savary, vice-président du Conseil général de la Gironde, qui représentait le département, a préféré viser ce qu'il considère comme une sorte de politique de l'autruche d'Alain Juppé, de l'UMP et du gouvernement. Gilles Savary a cependant souligné le caractère "multimotifs" des déplacements qui rend impossible le recours à un seul mode de transport. "Il faut aussi une stratégie routière de transport" a-t-il souligné.

Du TER au BER

Le vice-président du conseil général de la Gironde n'est pas allé cependant jusqu'à remettre en selle l'idée du "contournement routier de Bordeaux". Il a cependant semblé la sous entendre, en considérant qu'après tout, le problème de l'engorgement de la circulation autour de Bordeaux -un carrefour appelé, comme la région lyonnaise, à connaître toujours plus de difficultés,- est en premier lieu du ressort de l'Etat. Et de s'en prendre à Alain Juppé, à l'UMP, au gouvernement "qui, dit-il, font preuve d'un encéphalogramme plat " sur la question. " M. Juppé a été pour le grand contournement, puis contre. Aujourd'hui on aimerait entendre une voix, une idée. Le numéro deux du gouvernement doit tout de même y exercer un influence. Si ce n'est pas le cas, il eut mieux fait de rester à Bordeaux...!"
On aura remarqué la prudence d'Alain Rousset sur cette question du contournement. Le président du conseil régional a souligné la complexité du dossier, ainsi que les efforts qui visent à mieux gérer les transports collectifs, lesquels "libèrent de la place à la voiture". Il indiquait aussi qu'un groupe de travail a été mis en place pour étudier le contournement ferroviaire de Bordeaux. Le président de la région estimait toutefois "que tant qu'il n'y aura pas la LGV il sera difficile de moderniser complètement les TER".
Des indications apportées au cours de la conférence de presse à laquelle participaient également Vincent Feltesse, président de la CUB, et Pierre Langrand (Mouvable), on retiendra que, afin de faciliter les déplacements, et de répondre aux objectifs de respect de l'environnement, aussi bien la région, la CUB, que le département, s'inspirent du modèle suisse où un seul titre permet au voyageur d'utiliser tous les modes de transport. Les considérations sociales sont également prises en compte au niveau des tarifications.
Tarif unique et nouvel autocar- Le département de la Gironde va accomplir quant à lui un geste important en faveur de ceux qui empruntent les réseaux d'autobus avec la prochaine instauration d'un tarif unique à 2,50€. Il en coûtera 3,3 millions d'euros par an au département "que l'on prendra sur ce que on donne pas au stade!"
Gilles Savary plaide aussi en faveur d'un nouvel autocar plus attractif, "dans lequel on aurait envie de monter" et qui émettrait peu de Co2. "Il n'y a pas que le TER, mais aussi le BER (Bus Express Régional)". A ses yeux ce moyen de transport offre davantage de flexibilité. et un haut niveau de service. Un appel à projet est lancé.

Vendredi 7 Janvier 2011

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