Les oeuvres de Martin Palmeri ovationnées en l'église Saint-Nicolas à Bordeaux

Beau succès en l'Eglise Saint-Nicolas, à Bordeaux, pour l'Ensemble vocal Hémiole, Michèle Lhopiteau-Dorfeuille, le compositeur argentin Martin Palmeri, et les solistes mobilisés pour l'occasion:une église bondée, et des instants musicaux exceptionnels. Qui plus est, avec la présence effective de Martin Palmeri venu participer à la première de la création en France de son Magnificat. Comme sa Missa Tango, cette oeuvre du compositeur argentin pulse aux accents des musiques typiques du pays, en particulier le tango. Un plaisir pour l'auditeur en fonction des prouesses vocales des choristes et de la virtuosité des instrumentistes. D'autant que le Magnificat est moins "coulant" que la Missa Tango, l'autre composition de Martin Palmeri qui fait le tour du monde. L'Ensemble Passion Tango de France Desneulin a relevé parfaitement le défi, comme côté solistes voix, Anne Gégout-Petit, soprano et Nadine Gabard, mezzo-soprano.
Martin Palmeri était au piano pour son Magnificat, avant de céder la place à France Desneulin pour la Missa Tango donnée en deuxième partie. Le compositeur s'était quant à lui confondu dans les choeurs des hommes d'Hémiole, dirigé par Michèle Lhopiteau, dont on connait les talents et la perspicacité dans les choix musicaux. Elle cédera la baguette en fin de programme à Martin Palmeri pour un bis et un encore. Une belle soirée.

Notre photo: Sous le tonnerre des applaudissements. Martin Palmeri est le deuxième à gauche, près de Anne Gégout-Petit, soprano (Ph Paysud)