Défense des gares du Quercy: forte mobilisation à Cahors

Selon l'Association de Défense des gares SNCF de Souillac, Gourdon, et Caussade, ce sont plus de 500 personnes qui ont répondu à son appel ce jeudi 15 janvier, dès 8 heures, devant les grilles du tribunal de grande instance de Cahors, où elles ont eu la (demi) surprise de rencontrer un déploiement sans précédent de service d'ordre. Certains policiers avaient été placés sur le parvis du palais de justice, ce qui n'était pas sans rappeler la façon américaine de surveillance des aéroports. Prévue à 8 heures l'audience ne devait démarrer qu'à 11 heures, pour ne véritablement débuter qu'à 13 heures. On sait (voir l'article ci-contre) que cette association proteste depuis de longs mois contre la suppression d'arrêts de trains grandes lignes dans ces trois gares. Son action a déjà permis d'en retrouver cinq sur les 15 de perdus. C'est pour avoir fait obstacle au fonctionnement (en provoquant des arrêts forcés) des grandes lignes Paris-Toulouse que le président de l'Association, son vice-président, deux maires, un adjoint au maire, un conseiller régional adjoint au maire de Cahors, une adjointe au maire de Cahors, sont appelés à comparaître. Question:la campagne et les villes moyennes doivent-elles se résoudre à voir passer les trains, et à subir une situation d'inégalité par rapport aux grands centres urbains?
De nombreux témoins à décharge sont intervenus à la barre du tribunal de Cahors faisant en quelque sorte le procès de la SNCF qu'ils trouvent plus soucieuse de rentabilité que de service public.
Aux dernières nouvelles, l'heure serait à la négociation, le ministre des transports Dominique Bussereau devant recevoir une délégation lotoise le 28 janvier prochain.