Extrait du communiqué de Bio d'Aquitaine:
Ce 22 mai 2025 devait être un jour de célébration pour l’agriculture biologique : celui des 40 ans du label AB et du lancement officiel de la campagne nationale de l’Agence Bio « C’est Bio la France ». Pourtant, les annonces successives du ministère de l’Agriculture viennent plomber l’ambiance. En pleine crise du secteur, la filière biologique se voit amputée de deux de ses outils stratégiques : son fonds de développement (Fonds Avenir Bio) et sa campagne de communication.
"Annie Genevard envisage d’utiliser 50 millions d’euros sur les reliquats conversions bio pour financer des investissements hors bio, et dans le même temps supprime 10 millions d’euros du Fonds Avenir Bio dédié aux investissements bio. Cette contradiction, qui se transforme en double peine pour les agriculteurs bio, met en péril les filières. Elle est incompréhensible. L’agriculture biologique n’est plus une priorité de la ministre. » selon Guy Moreau, Président de Bio Nouvelle-Aquitaine.
C’est Bio la France » : un coup d’arrêt dès son lancement
Le label bio aurait dû fêter aujourd'hui ses 40 ans en grande pompe avec le lancement de la campagne « C’est Bio la France », pilotée par l’Agence Bio. Mais ce lancement coïncide avec l’annonce de la suppression du budget 2025 de cette même campagne, qui devait pourtant s’étaler sur trois ans, avec 5 millions d’euros annuels.
Le budget 2024 a bien été engagé et permettra de financer deux vagues de publicité télévisée, ce mois-ci ainsi qu’en septembre. Mais au-delà, aucune visibilité : l’Agence Bio ne sait pas comment elle pourra continuer à promouvoir l’agriculture biologique en 2025.
C’est un paradoxe incompréhensible pour une filière qui a besoin de rétablir la confiance et d’informer massivement les consommateurs
Ce 22 mai 2025 devait être un jour de célébration pour l’agriculture biologique : celui des 40 ans du label AB et du lancement officiel de la campagne nationale de l’Agence Bio « C’est Bio la France ». Pourtant, les annonces successives du ministère de l’Agriculture viennent plomber l’ambiance. En pleine crise du secteur, la filière biologique se voit amputée de deux de ses outils stratégiques : son fonds de développement (Fonds Avenir Bio) et sa campagne de communication.
"Annie Genevard envisage d’utiliser 50 millions d’euros sur les reliquats conversions bio pour financer des investissements hors bio, et dans le même temps supprime 10 millions d’euros du Fonds Avenir Bio dédié aux investissements bio. Cette contradiction, qui se transforme en double peine pour les agriculteurs bio, met en péril les filières. Elle est incompréhensible. L’agriculture biologique n’est plus une priorité de la ministre. » selon Guy Moreau, Président de Bio Nouvelle-Aquitaine.
C’est Bio la France » : un coup d’arrêt dès son lancement
Le label bio aurait dû fêter aujourd'hui ses 40 ans en grande pompe avec le lancement de la campagne « C’est Bio la France », pilotée par l’Agence Bio. Mais ce lancement coïncide avec l’annonce de la suppression du budget 2025 de cette même campagne, qui devait pourtant s’étaler sur trois ans, avec 5 millions d’euros annuels.
Le budget 2024 a bien été engagé et permettra de financer deux vagues de publicité télévisée, ce mois-ci ainsi qu’en septembre. Mais au-delà, aucune visibilité : l’Agence Bio ne sait pas comment elle pourra continuer à promouvoir l’agriculture biologique en 2025.
C’est un paradoxe incompréhensible pour une filière qui a besoin de rétablir la confiance et d’informer massivement les consommateurs