Coup dur pour le Périgord et l'Aquitaine:l'Etat ne financera pas Lascaux IV

C'est la culture qui trinque en premier semble-t-il, avec les mesures d'austérité annoncées par François Hiollande. Dans une interview au journal Le Monde, la ministre Aurélie Filippetti, fait part de coupes sombres dans les projets en cours, en particulier ceux lancés par le gouvernement précédent. Parmi les projets concernés, celui porté par le département de la Dordogne avec le soutien de la région Aquitaine, qui prévoit la création d'un centre international d'art pariétal, également appelé Lascaux IV. Un projet qui prévoit l'investissement de 50 millions d'euros, dans lequel l'Etat devait financer sa part auprès du département de la Dordogne et de la Région Aquitaine. Le conseil général à majorité socialiste de la Dordogne, mise sur ce projet censé attirer des milliers de visiteurs à longueur d'année, pour relancer l'économie départementale.
L'affiche de la prochaine foire exposition de Périgueux, placée sous le thème de centre d'art pariétal, le confirme. Lascaux IV ne semblait pas toutefois avoir été encore budgétisé par le gouvernement précédent. Néanmoins Nicolas Sarkozy avait annoncé sur place, à Montignac, en septembre 2010, que l'Etat participerait au financement du projet. Mais il est passé de l'eau sous les ponts de la Dordogne depuis.... Les élus socialistes de la Dordogne se voient donc aujourd'hui récompensés par une couleuvre à avaler Le président du conseil général Bernard Cazeau, assure cependant que le projet continuera, et qu'il sera financé par le département et par l'Aquitaine, et peut-être l'Europe. Avec Alain Rousset il sonne tout de même à la porte du Président de la République.....
Mais la France de la culture tombe décidément bien bas: seront également victimes du tour de vis, entre autres, la création d'un musée de la photo à l'Hôtel de Nevers à Paris, une salle supplémentaire pour la Comédie française, la Maison de l'histoire de France.. Un milliard d'euros de projets culturels suspendus ou arrêtés... A part ça, il paraît qu'on relance l'emploi!
G.G.