Si Bordeaux est considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe si ce n'est du monde , c'est bien à la pierre qu'elle le doit, cette pierre que l'on trouvait à deux pas, de l'autre côté de l'eau, dans le coteau de Latresne notamment. Mais, autres temps, autres moeurs, le béton a remplacé le matériau venu des carrières. La construction en pleine pierre que l'on n'avait pas pratiquée depuis 20 ans vient de faire une réapparition au coeur de la métropole de l"Aquitaine. Sollicité par un promoteur parisien pour une opération initialement située à Libourne, Jean-Christophe Perrodo, co-fondateur d’Agencéa, a proposé à son client un terrain situé à l’angle du boulevard Antoine Gauthier et de la rue Frantz-Despagnet. Le corps de bâtiment déjà présent dans l’angle du site a été restauré et prolongé par un immeuble entièrement neuf. Un chantier global de 2,3 millions d’euros. Débuté en Juin 2008, il sera définitivement livré le 16 Juillet.
Avec un maître d’ouvrage partant pour que l’immeuble soit réalisé en pleine pierre, la façade a été montée par blocs de pierre calpinés à l’ancienne (60 cm de large par 33 cm de haut) avec une base de 25 cm d’épaisseur. Les pierres utilisées pour la façade et les moulures proviennent de carrières charentaises (Sireuil Haute Roche) et Girondines (Frontenac), les pierres issues de ces dernières étant -en raison de leur résistance- particulièrement adaptées à la réalisation des soubassements.
L’un des atouts majeurs de cette région et de cette ville, dont le patrimoine réclame un entretien constant, c’est d’avoir su préserver des corps de métiers qui, tels les tailleurs de pierre, sont toujours en pleine activité. Généralement sollicités pour intervenir sur du placage ou du ravalement, ils ont pu revenir sur cette opération à des pratiques traditionnelles de leur art. Cet immeuble scindé en 21 appartements en accès à la propriété, aujourd’hui entièrement commercialisés, appartient à La Générale de promotion. Il s’agit-là de sa première opération immobilière réalisée à Bordeaux.
Avec un maître d’ouvrage partant pour que l’immeuble soit réalisé en pleine pierre, la façade a été montée par blocs de pierre calpinés à l’ancienne (60 cm de large par 33 cm de haut) avec une base de 25 cm d’épaisseur. Les pierres utilisées pour la façade et les moulures proviennent de carrières charentaises (Sireuil Haute Roche) et Girondines (Frontenac), les pierres issues de ces dernières étant -en raison de leur résistance- particulièrement adaptées à la réalisation des soubassements.
L’un des atouts majeurs de cette région et de cette ville, dont le patrimoine réclame un entretien constant, c’est d’avoir su préserver des corps de métiers qui, tels les tailleurs de pierre, sont toujours en pleine activité. Généralement sollicités pour intervenir sur du placage ou du ravalement, ils ont pu revenir sur cette opération à des pratiques traditionnelles de leur art. Cet immeuble scindé en 21 appartements en accès à la propriété, aujourd’hui entièrement commercialisés, appartient à La Générale de promotion. Il s’agit-là de sa première opération immobilière réalisée à Bordeaux.