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Le nématode du pin détecté dans les Landes
Grande préoccupation pour la profession sylvicole avec la découverte d'un nouveau parasite, le nématode du pin. Une présence qui entraîne de sévères mesures de protection visant à éviter l'extension de la zone infestée. Les professionnels attendent des aides de l'Etat pour financer la lutte.
Communiqué du Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest:
" Le nématode du pin, organisme de quarantaine prioritaire, a été découvert dans les forêts de Seignosse (Landes) le 4 novembre dernier.
Ce ver microscopique a déjà décimé des forêts au Portugal et en Espagne et le foyer de Seignosse est la première détection en France. C’est une crise sanitaire majeure qui secoue les forestiers du Sud-Ouest avec des répercutions économiques, environnementales et sociétales dramatiques.
Face à cette situation, Monsieur le Préfet de Région a signé un arrêté de rigueur le 15 novembre comprenant des mesures de lutte draconiennes visant à éradiquer le nématode.
Ainsi, pour un arbre infecté par le nématode à Seignosse, 61 ha de pins verts et sains seront abattus et parfois simplement broyés.
De même, sur une zone tampon de 20 km autour du foyer, soit sur 36 000 ha de forêt, l’exploitation forestière sera interdite à partir du 1er avril prochain et soumis à autorisation expresse d’ici là.
Les mesures sont d’une grande rigueur et applicables pendant 4 ans, ce qui n’est pas sans soulever quelques interrogations, même si nous partageons l’objectif d’éradication du nématode.
Cependant, aucune information ne nous a été fournie par le Ministère de l’Agriculture sur le financement de cette lutte obligatoire alors que l’administration est de surcroît contrainte d’utiliser les moyens privés pour la mise en œuvre de ce plan.
Pire encore, malgré toutes nos sollicitations et propositions, le Ministère reste muet sur l’indemnisation des arbres sains qui sont abattus. Cette absence de réponse couplée à un désintérêt du sort des victimes ajoute une crise à la crise sanitaire.
Pour éviter que l’infestation par le nématode se propage à toutes les forêts du Sud-Ouest et potentiellement de France, les mesures de lutte doivent être décidées avec les forestiers et les financements clairement identifiés.
Sans une réponse rapide et à la hauteur des enjeux, la lutte ne pourra s’effectuer et la crise sera généralisée.
L’absence de réponse du Ministère n’est plus une carence, elle devient une faute."
Communiqué du Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest:
" Le nématode du pin, organisme de quarantaine prioritaire, a été découvert dans les forêts de Seignosse (Landes) le 4 novembre dernier.
Ce ver microscopique a déjà décimé des forêts au Portugal et en Espagne et le foyer de Seignosse est la première détection en France. C’est une crise sanitaire majeure qui secoue les forestiers du Sud-Ouest avec des répercutions économiques, environnementales et sociétales dramatiques.
Face à cette situation, Monsieur le Préfet de Région a signé un arrêté de rigueur le 15 novembre comprenant des mesures de lutte draconiennes visant à éradiquer le nématode.
Ainsi, pour un arbre infecté par le nématode à Seignosse, 61 ha de pins verts et sains seront abattus et parfois simplement broyés.
De même, sur une zone tampon de 20 km autour du foyer, soit sur 36 000 ha de forêt, l’exploitation forestière sera interdite à partir du 1er avril prochain et soumis à autorisation expresse d’ici là.
Les mesures sont d’une grande rigueur et applicables pendant 4 ans, ce qui n’est pas sans soulever quelques interrogations, même si nous partageons l’objectif d’éradication du nématode.
Cependant, aucune information ne nous a été fournie par le Ministère de l’Agriculture sur le financement de cette lutte obligatoire alors que l’administration est de surcroît contrainte d’utiliser les moyens privés pour la mise en œuvre de ce plan.
Pire encore, malgré toutes nos sollicitations et propositions, le Ministère reste muet sur l’indemnisation des arbres sains qui sont abattus. Cette absence de réponse couplée à un désintérêt du sort des victimes ajoute une crise à la crise sanitaire.
Pour éviter que l’infestation par le nématode se propage à toutes les forêts du Sud-Ouest et potentiellement de France, les mesures de lutte doivent être décidées avec les forestiers et les financements clairement identifiés.
Sans une réponse rapide et à la hauteur des enjeux, la lutte ne pourra s’effectuer et la crise sera généralisée.
L’absence de réponse du Ministère n’est plus une carence, elle devient une faute."
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