Alors que l'on vient d'apprendre que pour la sixième année consécutive la France est championne d'Europe en matière d'accueil des investissements étrangers, une table ronde organisée en partenariat par l'Express et Coca -Cola a mis en exergue le rôle que jouent les grandes entreprises industrielles sur les territoires par le jeu de leur déploiement, de leurs fournisseurs, et de la sous-traitance. Animé par la journaliste Florence Duprat, ce débat voyait la participation de Wouter Vermeulen (Coca-Cola France), Carole Delga, présidente de l'Occitanie, Natacha Polony, journaliste et essayiste, Loïse Lyonnet ( autrice pour l'Institut Terrain).
Il faudrait beaucoup d'implantations de l'envergure de Coca -Cola France pour relancer une industrie française en perdition. Les investissements étrangers ne compensent pas la dégradation. Et on peut se demander si l'intérêt étranger pour la France n'a pas un côté "pillage". La France n'exprime pas en effet aux yeux de Natacha Polony une vraie stratégie de réindustrialisation et de sauvegarde de l'indépendance dans certains domaines. La journaliste pointe du doigt la responsabilité de l'Etat. On s'accorde cependant à considérer qu'il existe des atouts avec ces territoires en crise disposant d'espaces et de logements anciens que l'on pourrait rénover. Pour Carole Delga il y a l'exemple d'Airbus, mais il faut aussi prendre compte les problèmes de liaisons et mettre l'accent sur la formation.
L'impact des implantations industrielles sur les territoires est évident. Coca-Cola présent en France depuis 100 ans, utilise exclusivement du sucre français, celui de la betterave.
Le groupe emploie plus de 2800 personnes. Mais au total c'est près de 52 300 emplois indirects qui sont soutenus à travers le pays, soit 17 emplois indirects pour chaque emploi direct. Autres chiffres:
• 4,3 milliards d’euros de valeur ajoutée générée en 2023, soit 0,16 % du PIB de la France métropolitaine
• 99 % des boissons de la marque Coca-Cola commercialisées par Coca-Cola en France sont produites en France métropolitaine
• 1 425 fournisseurs locaux et 400 000 points de vente distribuant les boissons produites par le partenaire embouteilleur CCEP.
Tout ceci ne remet-il pas en question le développement par les métropoles?
G.G.
Il faudrait beaucoup d'implantations de l'envergure de Coca -Cola France pour relancer une industrie française en perdition. Les investissements étrangers ne compensent pas la dégradation. Et on peut se demander si l'intérêt étranger pour la France n'a pas un côté "pillage". La France n'exprime pas en effet aux yeux de Natacha Polony une vraie stratégie de réindustrialisation et de sauvegarde de l'indépendance dans certains domaines. La journaliste pointe du doigt la responsabilité de l'Etat. On s'accorde cependant à considérer qu'il existe des atouts avec ces territoires en crise disposant d'espaces et de logements anciens que l'on pourrait rénover. Pour Carole Delga il y a l'exemple d'Airbus, mais il faut aussi prendre compte les problèmes de liaisons et mettre l'accent sur la formation.
L'impact des implantations industrielles sur les territoires est évident. Coca-Cola présent en France depuis 100 ans, utilise exclusivement du sucre français, celui de la betterave.
Le groupe emploie plus de 2800 personnes. Mais au total c'est près de 52 300 emplois indirects qui sont soutenus à travers le pays, soit 17 emplois indirects pour chaque emploi direct. Autres chiffres:
• 4,3 milliards d’euros de valeur ajoutée générée en 2023, soit 0,16 % du PIB de la France métropolitaine
• 99 % des boissons de la marque Coca-Cola commercialisées par Coca-Cola en France sont produites en France métropolitaine
• 1 425 fournisseurs locaux et 400 000 points de vente distribuant les boissons produites par le partenaire embouteilleur CCEP.
Tout ceci ne remet-il pas en question le développement par les métropoles?
G.G.