Face à l’inflation qui accroît le coût des repas et la pression sur les familles, les élus du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, réunis en Commission permanente à Limoges, ont fait le choix de supporter les conséquences de cette hausse des prix en maintenant les tarifs actuels du service de restauration et d’hébergement dans les lycées en 2023.
Cette mesure représente un effort budgétaire de 3,6 millions d’euros pour la collectivité qui prépare la mise en place dès 2024 d’une tarification solidaire basée sur les ressources des familles.
La Région assure l’accueil, la restauration, l’hébergement ainsi que l’entretien général et technique dans les lycées dont elle a la charge. A ce titre, il lui appartient d’arrêter les tarifs de restauration et d’hébergement ainsi que les principes généraux de leur mise en œuvre. En Région Nouvelle-Aquitaine, le coût d’un repas est estimé à environ 9 euros. Il est couvert en moyenne à 35% par le tarif facturé aux familles et les 65% restants sont supportés par la Région, soit de manière directe (frais de personnel) soit au travers d’aides versées aux établissements.

Le groupe Terres du Sud annonce la reprise du magasin Gamm Vert de Podensac (cours du Maréchal Foch), situé en périphérie de l’agglomération bordelaise, un secteur à fort potentiel de développement. L’équipe est composée de cinq conseillers-vendeurs et d’un responsable de magasin.

Sur une surface totale de 2 500 m2, dont 1 800 m2 de surface de vente, toutes les gammes de l’enseigne Gamm vert sont présentes. C’est le cas pour l’aménagement extérieur, l’alimentation animale, les vêtements de travail ainsi que les rayons « Terroir » et conservation qui font la spécificité de l’enseigne. Mais le point fort du magasin réside dans son rayon jardin et végétal qui a bénéficié d’une extension de la surface de vente au profit de la serre chaude suite à des travaux de réaménagement en 2020.
« Cette implantation à proximité d’une grande ville est stratégique pour le groupe Terres du Sud. Nous renforçons notre développement sur la région, et principalement en Gironde, qui représente un bassin à très fort potentiel » souligne Éric Comin, directeur de la branche Distribution.

Selon une enquête de la CCIB, 81% des entreprises girondines se déclarent impactées par la hausse des prix de l’énergie. Une situation qui détériore à la fois leur rentabilité et la confiance des dirigeants en l’avenir. Pour les accompagner dans cette période difficile, la CCI Bordeaux Gironde incite l’ensemble des entrepreneurs à effectuer un auto-diagnostic en ligne qui leur permet d’améliorer leur sobriété énergétique. En complément, elle propose un accompagnement RSE « Performance énergétique ».
Depuis le début de l’année, si près d’une entreprise girondine sur deux doit faire face à une hausse des prix de l’énergie (comprise entre 25% et 50%), 61% d’entre elles se sentent menacées à court ou moyen terme par cette augmentation. Parmi les choix stratégiques mis en place pour pallier cette difficulté, 66% ont opté pour une hausse des prix de vente, 56% ont choisi de baisser leur marge et 52% ont dû réduire leur trésorerie. A noter que 27% des entreprises interrogées ont renégocié leur contrat énergie et/ou changé de fournisseurs.
La CCI Bordeaux Gironde propose aux dirigeants de son territoire un auto-diagnostic en ligne. En 10 questions et 60 secondes, les participants y découvrent leur profil consommateur et bénéficient de premiers conseils pour améliorer leurs pratiques. Un expert RSE peut également être mobilisé
Parmi les 6 dispositifs d’accompagnement des entreprises à la démarche RSE, la CCI Bordeaux Gironde dispose d’une solution dédiée à la sobriété énergétique.
« Performance énergétique » permet aux entreprises accompagnées de mettre en place des actions concrètes pour maitriser et réduire leurs dépenses d’énergie.
Pour prendre contact avec un conseiller transition écologique : 05 56 79 50 00 ou contact@bordeauxgironde.cci.fr

Grêle 2022 en Gironde:Ouverture du guichet unique pour accéder au fonds d'urgence de l'Etat
Suite aux orages de grêle dévastateurs de juin 2022, la Chambre d’Agriculture de la Gironde a mis en place, dès le mois de juillet un fonds de solidarité avec le concours du Conseil Départemental de la Gironde, de Bordeaux Métropole, de la Communauté d’Agglomération du Libournais (Cali) et de la solidarité professionnelle.

Ce dispositif est aujourd’hui complété par l’aide d’urgence du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire.

Cette aide accordée par l’Etat a vocation à apporter un appui aux situations de grande fragilité dans la limite de 5 000 € par exploitation. Ce plafond pourra être relevé dans les cas les plus extrêmes en fonction de l’enveloppe disponible.

Pour bénéficier de cette aide, les exploitants doivent compléter un formulaire en ligne sur le site de la Chambre d’Agriculture de la Gironde avant le 21 septembre.

La Charte du Bien Vivre Ensemble en Gironde vient d’être adoptée sans modification par Fabienne Buccio, préfète de la Gironde, la considérant conforme au cadre réglementaire en vigueur.
Suite à l’évolution du cadre réglementaire découlant de la décision du Conseil d’Etat du 26 janvier 2021 et des décret et arrêté du 25 janvier 2022, la Chambre d’Agriculture de la Gironde avait élaboré un nouveau projet de charte en concertation avec l’ensemble des parties prenantes. C’est cette charte, soumise par la Chambre d’Agriculture à La Préfète en mai dernier qui vient d’être définitivement approuvée par la représentante de l’Etat après consultation du public.
Deux évolutions majeures
Cette nouvelle charte répond spécifiquement au nouveau cadre réglementaire avec notamment :
• l’information obligatoire des riverains
• l’élargissement des publics concernés par cette information, à savoir les travailleurs présents au moment des traitements phytosanitaires.
Cette information est donnée directement par les agriculteurs par des moyens tels que SMS, application « BVE33 » en libre accès sur smartphone, ou par le relais des communes.

Carrefour annonce la signature de 11 nouvelles filières bio françaises, dont trois situées en Nouvelle-Aquitaine (Gironde, Landes et Lot-et-Garonne), avec ses partenaires agricoles dans le domaine des fruits et légumes. Ces contrats, d’une durée de 3 ans, avec Bio Pays Landais (pour la fraise), Rougeline (pour la tomate grappe) et Top légumes (pour l’aubergine), permettent au groupe Carrefour de proposer des produits bio et français de qualité, tout en offrant aux producteurs locaux une garantie de débouchés.
Carrefour accompagne déjà 3 400 productrices et producteurs de bio français, via des partenariats en filière, qui lient l’ensemble des acteurs, de la production, de la transformation à la distribution du produit. Cette démarche permet à l’enseigne de proposer des produits bio et français, élaborés par des acteurs spécialisés, là où l’attente de bio français est toujours grandissante.
Parmi les 11 nouvelles filières, trois se trouvent sur le territoire néo-aquitain :
- Fraises bio avec Bio Pays Landais, à Saint-Geours-de-Maremne (Landes)
- Tomates grappes bio avec Rougeline, à Marmande (Lot-et-Garonne)
- Aubergines bio avec Top Légumes, à Braud-et-Saint-Louis (Gironde)
Carrefour, leader du bio en France depuis plusieurs années, s’engage ainsi auprès des agriculteurs du territoire. en proposant plusieurs milliers de produits bio dans ses magasins et Drive, dont 1 200 sont à marque Carrefour Bio (la gamme de MDD bio la plus large en GMS).

Intermarché Villeneuve-sur-Lot choisit Yper pour assurer la livraison des commandes drives effectuées auprès du magasin. Acteur majeur de la livraison collaborative, Yper s’appuie sur une communauté nationale de shoppers qui, sur base de volontariat, rendent service à leurs voisins sur leurs trajets habituels. L’objectif ? Limiter les déplacements et permettre à tous de profiter de produits de qualité. Un geste solidaire, écologique, citoyen, et surtout, pratique.
`Avec ce service proposé à tous, Intermarché Villeneuve-sur-Lot limite les déplacements de ses clients, et permet notamment aux personnes les plus fragiles de continuer à se protéger. Une variable clé à l’heure d’une recrudescence des cas. Une innovation au service du plus grand nombre.
D'autre place, en mettant en valeur l'économie collaborative, Yper et Intermarché proposent une alternative àune économie traditionnelle largement touchée par une conjoncture difficile. Que ce soit du point de vue du Shopper qui génère un complément de revenu, ou de l'usager qui encourage un service de qualité, le consommateur retrouve du pouvoir.
(Communiqué)

Le premier comité de pilotage de “Parcours NéoCoop” - qui est le dispositif régional d’accompagnement stratégique et opérationnel des coopératives agricoles visant à accélérer la transition agro-écologique de l’amont agricole - s’est tenu à l’Hôtel de Région, à Bordeaux.
Il a permis de rappeler les objectifs du dispositif NéoCoop, de définir le rôle du comité de pilotage, et de présenter les coopératives sélectionnées.
En effet, sept candidatures sont retenues au terme du premier appel à manifestation d’intérêt (clos le 10 mai dernier)
• deux coopératives d’éleveurs : Caveb (Deux-Sèvres) et Groupement des éleveurs girondins (Gironde) ;
• deux coopératives de la filière “Grandes cultures” : Scar (Dordogne) et “Sèvre et Belle” (Deux-Sèvres) ;
• une coopérative de producteurs de légumes : Valprim (Lot-et-Garonne) ;
• une coopérative d’arboriculteurs : Scaap Kiwifruits de France (Landes) ;
• une cave coopérative : Cave de Sigoulès (Dordogne).
Le parcours NéoCoop est une nouvelle illustration de la mise en œuvre de Néo Terra – la feuille de route du Conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique - pour une transition agro-écologique plus rapide de l'agriculture régionale.

Déjà fragilisées par la hausse généralisée des coûts de production (énergie, emballage, transport, main-d’œuvre…) les entreprises du saumon fumé en France font également face à une hausse spectaculaire des cours du saumon frais, qui peut représenter, selon les entreprises et les produits, de 50 à 70 % de leurs coûts de production.

En un an, les prix du saumon frais de Norvège ont ainsi doublé, en raison du déséquilibre structurel mondial entre offre et demande, accentué par la reprise post-covid de la consommation des restaurants, du large succès du saumon fumé auprès des consommateurs, confirmé partout dans le monde depuis la pandémie, et de la situation internationale avec la guerre en Ukraine qui impacte les coûts des aliments et des énergies.

C’est pourquoi les professionnels appellent de toute urgence à une finalisation rapide de la deuxième vague de négociations commerciales vitale pour la filière. Celle-ci doit absolument être soutenue par les pouvoirs publics et aboutir à une indispensable revalorisation du prix du saumon fumé. "La survie des entreprises françaises de fumaison, qui préparent 77 % du saumon fumé consommé en France, en dépend "estiment les professionnels.