La signature de la convention en présence de Bernard Artigue, président de la chambre d'agriculture de Gironde (Ph Paysud)
La chambre d'agriculture de la Gironde et l'ADEFA (Association pour l'Emploi et la Formation en Agriculture) ont signé, à l'occasion de la session de la compagnie consulaire qui se déroulait à Artigues, une convention pour la promotion des métiers agricoles et de la formation. Cette session était en effet largement consacrée à l'emploi et à le relance de l'apprentissage dans un département qui, avec plus de 67 000 salariés, est le premier employeur agricole de France. L'étude présentée a notamment fait ressortir une hausse de 1,4% entre 2009 et 2013 du nombre des salariés, mais une baisse de celui des employeurs. Autre constat:la masse salariale a augmenté, mais cela profite plus aux hommes qu'aux femmes.
Témoignages à l'appui, il a également été mis l'accent sur l'encouragement de l'apprentissage, lequel bénéficie de nouvelles aides de l'Etat et de la Région. On assiste d'ailleurs à une augmentation du nombre des contrats dans le domaine viticole, mais aussi dans les secteurs du commerce et de l'agro-équipement. Baisse cependant côté élevage ce qui n'a surpris personne. compte tenu du climat actuel. Sur ce dossier de l'emploi, on retiendra les remarques de certains viticulteurs employeurs qui affirment "avoir du mal à trouver le salarié compétent, qualifié et motivé" et constatent que certains s'interrogent sur l'intérêt du travail par rapport à une situation de chômeur...
Autre dossier d'actualité, la question des traitements de protection des cultures. Le représentant de la Confédération Paysanne, Dominique Techer, a fait part des initiatives de sa formation suite à une émission de télévision qui a mis en évidence l'emploi des "pesticides" dans le vignoble girondin. Il demande "rectification" aux organismes qui ont affirmé que des produits utilisés en culture biologique étaient en cause dans l'affaire des enfants indisposés de Villeneuve -de-Blaye. Il indique qu'un rapport officiel cite des molécules utilisées en viticulture conventionnelle. La Confédération propose à la viticulture un plan de sortie de l'emploi de ces produits.
Patrick Vasseur en charge du Plan Ecophyto pour la grande région ALPC, précisait cependant que ce résultat ne concerne qu'une seule exploitation. Dans une autre les produits utilisés en bio seraient sur la sellette, mais le rapport n'est pas dévoilé... En tout cas le préfet, comme l'indiquait le représentant de la DRAAF, Hervé Servat, s'apprête à prendre un arrêté qui fixera les conditions des traitements en fonction des personnes vulnérables, de la proximité, de la présence de vents, etc.
Témoignages à l'appui, il a également été mis l'accent sur l'encouragement de l'apprentissage, lequel bénéficie de nouvelles aides de l'Etat et de la Région. On assiste d'ailleurs à une augmentation du nombre des contrats dans le domaine viticole, mais aussi dans les secteurs du commerce et de l'agro-équipement. Baisse cependant côté élevage ce qui n'a surpris personne. compte tenu du climat actuel. Sur ce dossier de l'emploi, on retiendra les remarques de certains viticulteurs employeurs qui affirment "avoir du mal à trouver le salarié compétent, qualifié et motivé" et constatent que certains s'interrogent sur l'intérêt du travail par rapport à une situation de chômeur...
- LES TRAITEMENTS DE LA VIGNE EN QUESTION
Autre dossier d'actualité, la question des traitements de protection des cultures. Le représentant de la Confédération Paysanne, Dominique Techer, a fait part des initiatives de sa formation suite à une émission de télévision qui a mis en évidence l'emploi des "pesticides" dans le vignoble girondin. Il demande "rectification" aux organismes qui ont affirmé que des produits utilisés en culture biologique étaient en cause dans l'affaire des enfants indisposés de Villeneuve -de-Blaye. Il indique qu'un rapport officiel cite des molécules utilisées en viticulture conventionnelle. La Confédération propose à la viticulture un plan de sortie de l'emploi de ces produits.
Patrick Vasseur en charge du Plan Ecophyto pour la grande région ALPC, précisait cependant que ce résultat ne concerne qu'une seule exploitation. Dans une autre les produits utilisés en bio seraient sur la sellette, mais le rapport n'est pas dévoilé... En tout cas le préfet, comme l'indiquait le représentant de la DRAAF, Hervé Servat, s'apprête à prendre un arrêté qui fixera les conditions des traitements en fonction des personnes vulnérables, de la proximité, de la présence de vents, etc.