C'est une affaire qui traînait depuis des années:le projet de déviation routière autour d'un des plus beaux sites de France -Beynac- en plein milieu du triangle d'or, au confluent où se rejoignent la Dordogne et la rivière Céou. Face à face -par pétitions et actions auprès diverses juridictions- le Conseil départemental maintenant présidé par Germinal Peiro, et des associations de défense soutenues par Kléber Rossillon dont la société gère les châteaux voisins de Castelnaud et Marqueyssac. Des opposants qui ont reçu dernièrement le renfort déterminant de Stéphane Bern, devenu "Monsieur Patrimoine". Or, alors que les travaux viennent de commencer, le Conseil d'Etat -qui avait été saisi- vient, ce jour, de décider de leur suspension renvoyant l'affaire devant le tribunal administratif de Bordeaux afin qu'elle soit jugée sur le fond.
Germinal Peiro qui était interrogé par France Bleu Périgord s'est déclaré "déçu pour les Périgordins" rappelant que ce projet avait été aussi soutenu par les trois précédentes majorités départementales. "Les chauve-souris et les libellules passent avant l'intérêt économique des Périgordins" déclarait le président du Conseil départemental qui paraît toutefois espérer un jugement favorable du tribunal administratif de Bordeaux. Il apparaît cependant que ces instances n'inversent que rarement un arrêt du Conseil d'Etat. Du coup on se demande ce que deviendront les travaux déjà entamés (la construction d'un pont). Faudra-t-il en faire table rase ou restera -t-il une sorte de Pont d'Avignon sur la Dordogne?Un beau gâchis en perspective, alors que la population locale et les touristes continueront à faire du pare-choc contre pare-choc tout au long de l'été...
Germinal Peiro qui était interrogé par France Bleu Périgord s'est déclaré "déçu pour les Périgordins" rappelant que ce projet avait été aussi soutenu par les trois précédentes majorités départementales. "Les chauve-souris et les libellules passent avant l'intérêt économique des Périgordins" déclarait le président du Conseil départemental qui paraît toutefois espérer un jugement favorable du tribunal administratif de Bordeaux. Il apparaît cependant que ces instances n'inversent que rarement un arrêt du Conseil d'Etat. Du coup on se demande ce que deviendront les travaux déjà entamés (la construction d'un pont). Faudra-t-il en faire table rase ou restera -t-il une sorte de Pont d'Avignon sur la Dordogne?Un beau gâchis en perspective, alors que la population locale et les touristes continueront à faire du pare-choc contre pare-choc tout au long de l'été...