Sivens: le conseil général du Tarn s'incline, des opposants persistent



Copie d'écran d'une scène en vidéo du collectif sur Vimeo
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Après la décision de Ségolène Royal de tirer un trait sur le projet initial de retenue d'eau de Sivens, le Conseil général du Tarn, maître d'oeuvre, constate qu'il est proposé la réalisation d’un réservoir de 750 000 m3 d’eau situé en amont de l’emplacement initial, ou la mise en place progressive d’un ensemble d’ouvrages de plus petite taille sur des sites divers. Le Département du Tarn dit prendre acte de l’alternative entre deux solutions imposées par l’État. Il note que "celle de la retenue d’eau sur le site de Sivens, décalée et sous dimensionnée, reste la moins coûteuse et la plus efficace pour répondre aux besoins du territoire et utiliser au mieux les acquisitions foncières et travaux déjà réalisés". Le communiqué ajoute:" son déplacement à quelques mètres de l’emplacement initial démontre également une volonté d’apaisement vis à vis des opposants et permet une réduction significative de l’impact sur la zone humide du Testet". Mais quelques interrogations tout de même: "Pour autant, des réponses claires et rapides doivent être apportées aux interrogations majeures que sont le devenir des autorisations actuelles, la prise en charge financière des dépenses déjà réalisées, la garantie d’obtention d’aides publiques, et, avant tout, la fin de l’occupation illicite du site de Sivens".
La ministre de l'Ecologie aura-t-elle réussi à mécontenter tout le monde? Les agriculteurs usagers potentiels ne semblent pas ravis. Les écologistes non plus. Un mouvement ("Tant qu'il y aura des Bouilles") occupant du site se félicite de l'abandon du projet initial, mais rejette les alternatives avancées. Il le dit en ces termes: "Nous ne tolérons et n'accepterons pas ce type de projet car il porte atteinte au site de Sivens. Il favorise et renforce un modèle agricole dépassé. De plus, il reflète et prolonge un productivisme et une soif de croissance d'un système capitaliste qui nous emmène droit dans le mur. La nature est déjà bien assez sacrifiée sur l'autel de l'agrobusiness et autres folies humaines. Il est temps d'arrêter le saccage généralisé de notre planète.
Notre position restera ferme! Des alternatives pour une agriculture qui ne détruise pas notre environnement ont été élaborées et proposées par des collectifs d'opposants au barrage, il serait temps pour les pouvoirs publics de les mettre en place. Notre radicalité est nécessaire pour changer un monde qui s'autodétruit avec obstination. On ne lâche rien".

Le collectif de sauvegarde de la zone du Testet semble, lui moins, "radical" et continue de recommander le dialogue.
Lundi 19 Janvier 2015

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