Carrefour annonce la signature de 11 nouvelles filières bio françaises, dont trois situées en Nouvelle-Aquitaine (Gironde, Landes et Lot-et-Garonne), avec ses partenaires agricoles dans le domaine des fruits et légumes. Ces contrats, d’une durée de 3 ans, avec Bio Pays Landais (pour la fraise), Rougeline (pour la tomate grappe) et Top légumes (pour l’aubergine), permettent au groupe Carrefour de proposer des produits bio et français de qualité, tout en offrant aux producteurs locaux une garantie de débouchés.
Carrefour accompagne déjà 3 400 productrices et producteurs de bio français, via des partenariats en filière, qui lient l’ensemble des acteurs, de la production, de la transformation à la distribution du produit. Cette démarche permet à l’enseigne de proposer des produits bio et français, élaborés par des acteurs spécialisés, là où l’attente de bio français est toujours grandissante.
Parmi les 11 nouvelles filières, trois se trouvent sur le territoire néo-aquitain :
- Fraises bio avec Bio Pays Landais, à Saint-Geours-de-Maremne (Landes)
- Tomates grappes bio avec Rougeline, à Marmande (Lot-et-Garonne)
- Aubergines bio avec Top Légumes, à Braud-et-Saint-Louis (Gironde)
Carrefour, leader du bio en France depuis plusieurs années, s’engage ainsi auprès des agriculteurs du territoire. en proposant plusieurs milliers de produits bio dans ses magasins et Drive, dont 1 200 sont à marque Carrefour Bio (la gamme de MDD bio la plus large en GMS).

Intermarché Villeneuve-sur-Lot choisit Yper pour assurer la livraison des commandes drives effectuées auprès du magasin. Acteur majeur de la livraison collaborative, Yper s’appuie sur une communauté nationale de shoppers qui, sur base de volontariat, rendent service à leurs voisins sur leurs trajets habituels. L’objectif ? Limiter les déplacements et permettre à tous de profiter de produits de qualité. Un geste solidaire, écologique, citoyen, et surtout, pratique.
`Avec ce service proposé à tous, Intermarché Villeneuve-sur-Lot limite les déplacements de ses clients, et permet notamment aux personnes les plus fragiles de continuer à se protéger. Une variable clé à l’heure d’une recrudescence des cas. Une innovation au service du plus grand nombre.
D'autre place, en mettant en valeur l'économie collaborative, Yper et Intermarché proposent une alternative àune économie traditionnelle largement touchée par une conjoncture difficile. Que ce soit du point de vue du Shopper qui génère un complément de revenu, ou de l'usager qui encourage un service de qualité, le consommateur retrouve du pouvoir.
(Communiqué)

Le premier comité de pilotage de “Parcours NéoCoop” - qui est le dispositif régional d’accompagnement stratégique et opérationnel des coopératives agricoles visant à accélérer la transition agro-écologique de l’amont agricole - s’est tenu à l’Hôtel de Région, à Bordeaux.
Il a permis de rappeler les objectifs du dispositif NéoCoop, de définir le rôle du comité de pilotage, et de présenter les coopératives sélectionnées.
En effet, sept candidatures sont retenues au terme du premier appel à manifestation d’intérêt (clos le 10 mai dernier)
• deux coopératives d’éleveurs : Caveb (Deux-Sèvres) et Groupement des éleveurs girondins (Gironde) ;
• deux coopératives de la filière “Grandes cultures” : Scar (Dordogne) et “Sèvre et Belle” (Deux-Sèvres) ;
• une coopérative de producteurs de légumes : Valprim (Lot-et-Garonne) ;
• une coopérative d’arboriculteurs : Scaap Kiwifruits de France (Landes) ;
• une cave coopérative : Cave de Sigoulès (Dordogne).
Le parcours NéoCoop est une nouvelle illustration de la mise en œuvre de Néo Terra – la feuille de route du Conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique - pour une transition agro-écologique plus rapide de l'agriculture régionale.

Déjà fragilisées par la hausse généralisée des coûts de production (énergie, emballage, transport, main-d’œuvre…) les entreprises du saumon fumé en France font également face à une hausse spectaculaire des cours du saumon frais, qui peut représenter, selon les entreprises et les produits, de 50 à 70 % de leurs coûts de production.

En un an, les prix du saumon frais de Norvège ont ainsi doublé, en raison du déséquilibre structurel mondial entre offre et demande, accentué par la reprise post-covid de la consommation des restaurants, du large succès du saumon fumé auprès des consommateurs, confirmé partout dans le monde depuis la pandémie, et de la situation internationale avec la guerre en Ukraine qui impacte les coûts des aliments et des énergies.

C’est pourquoi les professionnels appellent de toute urgence à une finalisation rapide de la deuxième vague de négociations commerciales vitale pour la filière. Celle-ci doit absolument être soutenue par les pouvoirs publics et aboutir à une indispensable revalorisation du prix du saumon fumé. "La survie des entreprises françaises de fumaison, qui préparent 77 % du saumon fumé consommé en France, en dépend "estiment les professionnels.

Expalliance et Soviago viennent de signer un accord qui permettra de pérenniser une filière d’élevage bovin de qualité en plein cœur du Sud-Ouest. Par ce partenariat, la coopérative d’élevage bovin / porcin Expalliance cède à Soviago une partie de son activité de commercialisation de carcasse et viande, connue sous le nom de sa filiale Tradisud. Soviago s’est aussi engagé à s’approvisionner en priorité auprès d’Expalliance pour sa viande bovine, et de veaux sous la mère, produite sur son territoire.
Ce partenariat, en garantissant un débouché aux éleveurs, permet la valorisation de leur savoir-faire traditionnel. Il permet ainsi de maintenir un mode d’élevage en prairie, respectueux du bien-être animal et de l’environnement sur le territoire.
« L’adossement à un partenaire reconnu tel que Soviago apporte de belles perspectives de développement commercial de nos activités et une vraie dynamique pour nos filières » souligne François Schmitt directeur général d’Expalliance.
« Nous avons été convaincus par l’enthousiasme de SOVIAGO qui croit en l'avenir de nos exploitations basées sur un système d’élevage à taille humaine qui correspond à la fois aux souhaits des jeunes qui veulent s’installer d’évoluer vers des pratiques agricoles plus vertes et aux attentes des consommateurs pour qui le bien-être des animaux est primordial. » ajoute Philippe Gary, président d’Expalliance.
« Cet accord représente un atout important dans le développement de nos activités, il vient conforter notre stratégie de construction de filières locales, et complète notre implication dans la filière porc suite à la reprise de la « Charcuterie des Capucins » au mois de mai dernier. Le but : respecter la chaine de valeurs de tous les intervenants, en optimisant les structures et la performance de notre outil, mais aussi les équilibres matière de notre métier.» déclare Jean Philip, président de Soviago.

Cyrille Auguste (47 ans), directeur général de la division des produits de longue conservation de Bonduelle Europe Long Life, vient d’être élu président de l’Union Nationale Interprofessionnelle des Légumes Transformés (UNILET). Il succède à Olivier Morel qui exerçait ce mandat depuis 2020.
Au service de la filière des légumes en conserve et surgelés, l’UNILET réunit les organisations de producteurs de légumes, représentés par le Cénaldi (association nationale des organisations de producteurs de légumes pour l’industrie), et les entreprises de transformation, représentées par le groupe légumes de la Fédération française des Industries d'Aliments Conservés (FIAC).
Cyrille Auguste conduira l’Interprofession en collaboration avec deux vice-présidents : Jean-Claude Orhan, au nom du collège des producteurs - Cénaldi, et Christophe Basile, pour le collège des transformateurs - FIAC.

Le Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine et les Amis d'aqui.fr ont souhaité honorer la mémoire de Joël Aubert en créant "le Prix Joël Aubert", du nom du journaliste et fondateur d’aquipresse qui suivit fidèlement le rendez-vous agricole pendant des années.
Le lancement du Prix a eu lieu sur le plateau d’Agriweb.tv du Salon de l'Agriculture en présence de Bernard Jouannaud, président du « Prix Joël Aubert », Dominique Graciet, président du Salon, Bruno Millet, commissaire général du Salon.
« L’ex-directeur de la rédaction du journal Sud-Ouest était très attaché à la transmission et à la formation de jeunes confrères, c’est pourquoi, pour honorer sa mémoire, ce prix est le reflet et le prolongement de tous ses engagements professionnels et valeurs personnelles" a commenté Bernard Jouannaud.
Réservé aux étudiants en journalisme, ce prix annuel, dont le comité d’organisation regroupe l’association « Prix Joël Aubert », le Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine, L’Ecole Française de Journalisme, avec le soutien du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, récompensera et encouragera un(e) jeune journaliste en formation.

La coopérative agricole Terres du Sud a finalisé avec succès un refinancement bancaire et la souscription par Sofiprotéol et Unigrains d’un instrument de quasi-fonds propres de long terme.
Le Groupe Terres du Sud a en effet conclu un accord de financement structuré avec ses banques, pour une durée de 5 ans, lui permettant de couvrir ses besoins en fonds de roulement et besoins généraux et de financer ses projets d’investissements.

Patrick Grizou, président et Michel Clairefond, directeur général, Groupe Terres du Sud commenent:
« Nous gardons le cap défini dans notre projet d'entreprise « Développeur de terroirs » : dans un secteur en profonde mutation, Terres du Sud développe une offre diversifiée pour ses clients et partenaires industriels ou distributeurs, qui valorise la polyvalence du territoire et le savoir-faire des adhérents. La prise en compte des attentes sociétales d'une part et la volonté de développer la durabilité des exploitations, des pratiques agricoles et industrielles d'autre part, modifient en profondeur les modèles économiques de nos différentes activités. Nous sommes très heureux des partenariats de long terme noués avec nos partenaires bancaires, ainsi qu’avec Sofiprotéol et Unigrains, et sommes convaincus qu’ils vont permettre d'accélérer la réalisation de notre projet et d’accompagner l'évolution du Groupe sur le long terme. »

Cécile Le Doaré vient d’être nommée directrice générale de l’Union Nationale Interprofessionnelle des Légumes Transformés (UNILET) par le président de l’Interprofession, Olivier Morel, et son bureau. Elle en était directrice adjointe depuis 2019.
Au service de la filière, l’UNILET réunit les organisations de producteurs de légumes, représentés par le Cénaldi (association nationale des organisations de producteurs de légumes pour l’industrie), et les entreprises de transformation, représentées par le groupe légumes de la Fédération française des Industries d'Aliments Conservés (FIAC).
Cécile Le Doaré souligne : « L'interprofession est un lieu privilégié de concertation où s'élaborent des actions collectives au service des agriculteurs et des entreprises de la filière. La filière française fait face à des enjeux majeurs et il est essentiel que les professionnels puissent compter sur leur interprofession pour y faire face. Notre filière joue un rôle déterminant en France, tant pour sa contribution à l’équilibre alimentaire des Français que pour la souveraineté alimentaire du pays. D’ailleurs, l’actualité ukrainienne démontre avec force l’importance stratégique de la souveraineté alimentaire : pour renforcer son rôle en la matière, la filière a besoin que le travail de ses acteurs soit valorisé.