Le plan de l'Etat
Concours des vins à Bordeaux (ph Paysud)
A l’occasion du SITEVI, grand salon des cultures pérennes, en particulier viticole à Montpellier, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, en complément des efforts déployés par l’État depuis le début de la crise, a présenté un plan qui s’articule autour de plusieurs mesures concrètes et substantiellement dotées .
Selon le Ministère le gouvernement débloque 130 millions d’euros pour financer un nouveau plan d’arrachage définitif demandé par la profession viticole. Cet effort vise à rééquilibrer l’offre et à restaurer la viabilité des exploitations en difficulté dans les bassins les plus fragilisés.
Sont également annoncés la prorogation en 2026 des prêts structurels garantis à 70 % par Bpifrance et l'allègement des charges sociales.
D'autre part en complément de l’importante mobilisation du budget national pour soutenir la filière viticole française, la ministre Annie Genevard a demandé au Commissaire européen à l’agriculture et à l’alimentation, M. Christophe Hansen, de mobiliser la réserve de crise européenne, notamment pour financer la distillation de crise des surstocks non marchands, prioritairement en caves coopératives.
LA CR 47 MECONTENTE
La CR 47 n'en est pas moins sévère avec la ministre. Elle lui écrit notamment:
"Certes, il faut accompagner les viticulteurs dans cette crise. Mais ne pensez pas que ce sera suffisant si vous ne mettez pas en place des mesures structurelles et permissives.
Cependant, une remarque est nécessaire. Qui nous a conduit droit dans le mur ?
Le mal dont souffrent les viticulteurs est le même qui ronge l’ensemble des agriculteurs. C’est l’idéologie portée par vos administrations successives et le millefeuille de réglementations insoutenables qui ont créé cette crise.
Vous et vos prédécesseurs avez des oeillères normatives et de ce fait, vous n’avez jamais offert la possibilité aux producteurs de faire face à cette concurrence déloyale, outre les aléas météo subis.
Les vins étrangers n’ont pas les mêmes règles de production que les nôtres. À tous les niveaux. Charges de personnel, charges sanitaires, cépages, communication, etc.
Ici, tout est contraint, ailleurs, tout est permis ou presque.
Ne brandissez pas le déclin de la consommation pour expliquer la situation. Nous constatons trop souvent la présence de vins non français dans tous les commerces.
En ce qui concerne les aléas météo, vous avez là aussi manqué le rendez-vous. La fin des calamités agricoles et la réforme des assurances sont des politiques désastreuses qui n’ont sauvé que les assurances...."
Selon le Ministère le gouvernement débloque 130 millions d’euros pour financer un nouveau plan d’arrachage définitif demandé par la profession viticole. Cet effort vise à rééquilibrer l’offre et à restaurer la viabilité des exploitations en difficulté dans les bassins les plus fragilisés.
Sont également annoncés la prorogation en 2026 des prêts structurels garantis à 70 % par Bpifrance et l'allègement des charges sociales.
D'autre part en complément de l’importante mobilisation du budget national pour soutenir la filière viticole française, la ministre Annie Genevard a demandé au Commissaire européen à l’agriculture et à l’alimentation, M. Christophe Hansen, de mobiliser la réserve de crise européenne, notamment pour financer la distillation de crise des surstocks non marchands, prioritairement en caves coopératives.
LA CR 47 MECONTENTE
La CR 47 n'en est pas moins sévère avec la ministre. Elle lui écrit notamment:
"Certes, il faut accompagner les viticulteurs dans cette crise. Mais ne pensez pas que ce sera suffisant si vous ne mettez pas en place des mesures structurelles et permissives.
Cependant, une remarque est nécessaire. Qui nous a conduit droit dans le mur ?
Le mal dont souffrent les viticulteurs est le même qui ronge l’ensemble des agriculteurs. C’est l’idéologie portée par vos administrations successives et le millefeuille de réglementations insoutenables qui ont créé cette crise.
Vous et vos prédécesseurs avez des oeillères normatives et de ce fait, vous n’avez jamais offert la possibilité aux producteurs de faire face à cette concurrence déloyale, outre les aléas météo subis.
Les vins étrangers n’ont pas les mêmes règles de production que les nôtres. À tous les niveaux. Charges de personnel, charges sanitaires, cépages, communication, etc.
Ici, tout est contraint, ailleurs, tout est permis ou presque.
Ne brandissez pas le déclin de la consommation pour expliquer la situation. Nous constatons trop souvent la présence de vins non français dans tous les commerces.
En ce qui concerne les aléas météo, vous avez là aussi manqué le rendez-vous. La fin des calamités agricoles et la réforme des assurances sont des politiques désastreuses qui n’ont sauvé que les assurances...."

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La CR 47 critique le plan de sauvegarde de la viticulture


















