Alain Rousset, Jean-Luc Gleyze, Pierre Hurmic expriment leur émoi suite au décès d'Alain Anziani:
Alain Rousset:
« Aujourd'hui, je souffre car je perds plus qu’un ami - un frère.
Je connaissais Alain depuis nos années universitaires, à l'internat de Châtenay-Malabry. Il a été présent lors de mes premières années pour construire l'identité de la région Aquitaine.
J’ai toujours été admiratif de sa profondeur de pensée, sa grande culture, sa capacité à rester stoïque en toutes situations, politiques et personnelles. Sa philosophie bouddhiste, sans doute.
Il a mené un parcours politique d’exception : municipal, communautaire, régional, sénatorial. Aujourd'hui, une page de l'histoire politique girondine se tourne ; une autre, personnelle, aussi.
Cette amitié, ce compagnonnage m'a beaucoup apporté. Nous a beaucoup apporté. Il faudrait la plume d’un Lacouture ou la verve d’un Badinter pour rendre un hommage digne de lui. Il faudrait relire ses textes, surtout, dont le magnifique « Vies de Pline » est si poignant.
Au nom des élus de la Région Nouvelle-Aquitaine, j'adresse mes plus sincères condoléances à sa femme, Béatrice, et à ses deux enfants."
Jean-Luc Gleyze:
"Les élus du département de la Gironde font part de leur grande tristesse, à l’annonce du décès d’Alain Anziani, ancien sénateur de la Gironde, président de la Métropole de Bordeaux, et maire de Mérignac.
« Alain Anziani nous a quitté ce jour, et c’est une immense perte pour la Gironde. Il nous a tant apporté, lui qui aimait par-dessus tout sa ville, Mérignac, qu’il a servie et transformée pendant tant d’années, tout comme la Métropole qu’il a dirigée avec, intelligence, constance et détermination de 2020 à 2024...."
Pierre Hurmic:
« Tristesse, respect et estime me viennent à l'esprit en apprenant le décès d’Alain Anziani.
Ses convictions fortes n’altéraient en rien sa capacité à dialoguer.
La quête tenace d’un consensus guidait toujours sa gouvernance.
Une soirée partagée chez lui avec Matthieu Ricard m’avait permis de mieux comprendre son attirance pour le Bouddhisme et son appétit de sagesse orientale qui éclairait son tempérament empreint de questionnement et de sérénité.
De telles dispositions d’esprit ont marqué son empreinte politique et resteront en legs à celles et ceux qui l’ont côtoyé.
Au nom de la Ville de Bordeaux, j’adresse mes pensées émues à ses proches, au conseil municipal, et à toutes les Mérignacaises et Mérignacais."
Alain Rousset:
« Aujourd'hui, je souffre car je perds plus qu’un ami - un frère.
Je connaissais Alain depuis nos années universitaires, à l'internat de Châtenay-Malabry. Il a été présent lors de mes premières années pour construire l'identité de la région Aquitaine.
J’ai toujours été admiratif de sa profondeur de pensée, sa grande culture, sa capacité à rester stoïque en toutes situations, politiques et personnelles. Sa philosophie bouddhiste, sans doute.
Il a mené un parcours politique d’exception : municipal, communautaire, régional, sénatorial. Aujourd'hui, une page de l'histoire politique girondine se tourne ; une autre, personnelle, aussi.
Cette amitié, ce compagnonnage m'a beaucoup apporté. Nous a beaucoup apporté. Il faudrait la plume d’un Lacouture ou la verve d’un Badinter pour rendre un hommage digne de lui. Il faudrait relire ses textes, surtout, dont le magnifique « Vies de Pline » est si poignant.
Au nom des élus de la Région Nouvelle-Aquitaine, j'adresse mes plus sincères condoléances à sa femme, Béatrice, et à ses deux enfants."
Jean-Luc Gleyze:
"Les élus du département de la Gironde font part de leur grande tristesse, à l’annonce du décès d’Alain Anziani, ancien sénateur de la Gironde, président de la Métropole de Bordeaux, et maire de Mérignac.
« Alain Anziani nous a quitté ce jour, et c’est une immense perte pour la Gironde. Il nous a tant apporté, lui qui aimait par-dessus tout sa ville, Mérignac, qu’il a servie et transformée pendant tant d’années, tout comme la Métropole qu’il a dirigée avec, intelligence, constance et détermination de 2020 à 2024...."
Pierre Hurmic:
« Tristesse, respect et estime me viennent à l'esprit en apprenant le décès d’Alain Anziani.
Ses convictions fortes n’altéraient en rien sa capacité à dialoguer.
La quête tenace d’un consensus guidait toujours sa gouvernance.
Une soirée partagée chez lui avec Matthieu Ricard m’avait permis de mieux comprendre son attirance pour le Bouddhisme et son appétit de sagesse orientale qui éclairait son tempérament empreint de questionnement et de sérénité.
De telles dispositions d’esprit ont marqué son empreinte politique et resteront en legs à celles et ceux qui l’ont côtoyé.
Au nom de la Ville de Bordeaux, j’adresse mes pensées émues à ses proches, au conseil municipal, et à toutes les Mérignacaises et Mérignacais."