Vincent Bolloré, PDG du groupe du même nom, est venu à Bordeaux proposer la mise en place de son système de circulation propre, l'autopartage, avec la voiture électrique Bluecar, qui selon lui, est la seule au monde à offrir de telles performances, en premier lieu une autonomie de 250km. Non sans cacher que c'était pour lui "un grand plaisir" d'ajouter aux choix environnementaux déjà effectués par la ville. Le concept, en place à Paris depuis deux ans, dans le cadre d'Autolib, est selon Vincent Bolloré, un grand succès, et il propose à Bordeaux de faire partie du club restreint des grandes villes qui en bénéficieront. Ce sera aussi probablement le cas de Lyon où la convention est sur le point d'être signée. A première vue les villes, ceux qui les habitent , et ceux qui les fréquentent, ne peuvent y trouver que des avantages. De plus, il n'en coûte rien à la collectivité, Bolloré, dans le cadre d'une concession d'espace public, prenant en charge la totalité de l'investissement. Alain Juppé qui est prêt à accepter le contrat, n'a pas manquer de souligner qu'il n'en coûterait rien à Bordeaux, et que l'accord pourrait être annulé à tout moment en cas de problème.
La voiture de Bolloré, mise en place selon le principe du "Vélib", pourra être empruntée -moyennant une carte et un abonnement- en de nombreux points de la ville, et remisée sans obligation de la reconduction au point de départ. L'abonnement coûtera 10€ par mois auquel s'ajoutera la facture du temps d'utilisation, soit 5€ la demi-heure. D'après Bolloré cela revient bien moins cher que la voiture à moteur thermique. L'exemple parisien, avec 60 000 abonnés, montre que la charge pour l'utilisateur se situe entre 80 et 100 € par mois. Bolloré espère trouver 10 000 abonnés à Bordeaux, et arriver à l'équilibre au bout de trois ans de fonctionnement. Le groupe est prêt à investir 20 millions d'euros dans l'opération, ce qui entraînerait aussi la création d'une cinquantaine d'emplois "d'ambassadeurs"(information, surveillance, maintenance, etc.).
La voiture de Bolloré, mise en place selon le principe du "Vélib", pourra être empruntée -moyennant une carte et un abonnement- en de nombreux points de la ville, et remisée sans obligation de la reconduction au point de départ. L'abonnement coûtera 10€ par mois auquel s'ajoutera la facture du temps d'utilisation, soit 5€ la demi-heure. D'après Bolloré cela revient bien moins cher que la voiture à moteur thermique. L'exemple parisien, avec 60 000 abonnés, montre que la charge pour l'utilisateur se situe entre 80 et 100 € par mois. Bolloré espère trouver 10 000 abonnés à Bordeaux, et arriver à l'équilibre au bout de trois ans de fonctionnement. Le groupe est prêt à investir 20 millions d'euros dans l'opération, ce qui entraînerait aussi la création d'une cinquantaine d'emplois "d'ambassadeurs"(information, surveillance, maintenance, etc.).