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					 La question  alimentaire n'a pas partout dans le monde la même signification. Pour un bon nombre de pays, elle se pose en termes  de réponse à la faim des peuples, comme cela vient d'être souligné à la conférence de Davos. Mais, pour nous, en France, c'est la question du prix du caddie -et donc des salaires des consommateurs- qui est cruciale  en plus du problème des revenus des producteurs. C'est aussi le problème de la relance  de l'agroalimentaire national mis à mal dans la concurrence européenne et mondiale.
					 
Devant les producteurs de fruits, à Dax, le ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a expliqué comment il a pu convaincre Nicolas Sarkozy d'agir pour aider le secteur à retrouver de la compétitivité, et éviter les délocalisations. Le ministre ne manque pas de détermination, mais le moyen avancé qui lui semble prioritaire -la réduction du coût du travail- porte tout de même à s'interroger. Certes, ramener ce coût au niveau de celui qui existe ailleurs, notamment en Allemagne, cela peut s'expliquer économiquement, mais comment peut-on faire? Travailler plus sans doute comme le souhaite le Président, mais sans que la masse salariale augmente. Peut-on ainsi encourager la consommation intérieure? Mais peut-être s'en moque-t-on et préfère-t-on jouer l'exportation, et faire les beaux jours du commerce!
Côté relations producteurs- distribution le gouvernement, s'il ne rencontre pas d'embûches, semble néanmoins avoir marqué des points en obtenant de Bruxelles une modification du droit de la concurrence qui permet aux producteurs de se regrouper pour négocier collectivement les prix dans le cadre de contrats. Bruno Le Maire entend les rendre effectifs dès le 1er mars. Espoir pour les producteurs, mais avec la hausse des prix des matières premières, mauvais temps pour les prix à la consommation en perspective...
					 
				 
			 Devant les producteurs de fruits, à Dax, le ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a expliqué comment il a pu convaincre Nicolas Sarkozy d'agir pour aider le secteur à retrouver de la compétitivité, et éviter les délocalisations. Le ministre ne manque pas de détermination, mais le moyen avancé qui lui semble prioritaire -la réduction du coût du travail- porte tout de même à s'interroger. Certes, ramener ce coût au niveau de celui qui existe ailleurs, notamment en Allemagne, cela peut s'expliquer économiquement, mais comment peut-on faire? Travailler plus sans doute comme le souhaite le Président, mais sans que la masse salariale augmente. Peut-on ainsi encourager la consommation intérieure? Mais peut-être s'en moque-t-on et préfère-t-on jouer l'exportation, et faire les beaux jours du commerce!
Côté relations producteurs- distribution le gouvernement, s'il ne rencontre pas d'embûches, semble néanmoins avoir marqué des points en obtenant de Bruxelles une modification du droit de la concurrence qui permet aux producteurs de se regrouper pour négocier collectivement les prix dans le cadre de contrats. Bruno Le Maire entend les rendre effectifs dès le 1er mars. Espoir pour les producteurs, mais avec la hausse des prix des matières premières, mauvais temps pour les prix à la consommation en perspective...

 
 
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